économie à la réunion en 2017

Le 23 août dernier, l’INSEE annonçait une croissance de 3.2 % pour La Réunion en 2017, à l’image des trois années précédentes. Si le chantier de la NRL (Nouvelle Route du Littoral) initié en 2013 avait propulsé la croissance à +6.4 % en 2014, l’île a su maintenir son dynamisme avec +2.18 % en 2015 et +3.1 % en 2016.

Découvrez comment l’île de La Réunion a connu une croissance économique impressionnante en 2017, avec des indicateurs économiques positifs tels que le PIB, l’emploi et l’investissement. Grâce à une économie dynamique et diversifiée, cette région française d’outre-mer a réussi à surmonter les défis et à afficher une performance économique solide. Dans cet article, nous analyserons en détail les facteurs clés de cette croissance, tels que le développement du tourisme, l’expansion du secteur des énergies renouvelables et l’amélioration de l’infrastructure locale.

 

Développement économique sur l’île de la Réunion

Les observateurs économiques indiquent que les principaux facteurs de croissance sont la consommation des ménages (+3.1 % en 2017) et le regain de dépenses des administrations publiques (+3.2 % en 2017, contre 1.6 % en 2016). Ils soulignent également le rôle de la prime d’activité, à hauteur de 137 millions d’euros et de l’augmentation du nombre de bénéficiaires de prestations sociales.

Une inflation contenue, à +0.4 %, conjuguée à un pouvoir d’achat des Réunionnais en hausse de 2.8 % sont également des leviers déterminants de cette croissance.

Toutefois, le marché du travail ne profite pas de cette situation économique favorable, avec un taux de chômage qui stagne à 23 % en 2017.

 

L’emploi salarié est stable, les créations d’entreprises en nette progression

La hausse engagée en 2013 des emplois salariés se poursuit, mais se trouve impactée (+0.9 % en 2017, contre +1.5 % en 2016 et +2.3 % en 2015), dans les secteurs non marchands, tels que les services publics, les associations, etc., par la perte de 9 000 bénéficiaires d’emplois aidés depuis juin 2016. Par ailleurs, il est à noter une tendance des entreprises à recourir aux contrats courts et au travail temporaire.

Parallèlement, le nombre de créations d’entreprises augmente de 2 %, et ce, principalement dans le secteur des « autres services », même s’il demeure inférieur à celui de la Métropole.

Si la campagne agricole profite pleinement aux maraîchers, elle est désastreuse pour les fruits et demeure satisfaisante pour la canne à sucre. Cette dernière, bien qu’ancestrale sur l’île, ne survit que grâce à la Politique Agricole Commune de l’Union Européenne.

Le tourisme à la Réunion a su profiter pleinement de la conjoncture, avec plus de 500 000 touristes accueillis en 2017 et 356.2 millions d’euros de recettes.

Les Réunionnais ont acheté 25 300 voitures particulières en 2017, soit une augmentation de 6.8 % des ventes pour le secteur de l’automobile qui connaît ses heures de gloire.

 

La croissance des actifs financiers détenus par les Réunionnais se poursuit et celle des crédits s’accélère.

Les taux d’intérêt pratiqués à La Réunion poursuivent leur détente en 2017.

L’immobilier n’est pas en reste. La construction neuve connaît une légère augmentation, +5 % d’autorisations délivrées et +1 % de mises en chantier, dont la moitié des projets porte sur des maisons individuelles.

 

Quelles perspectives pour 2018 ?

Avec une croissance solide et ancrée, malgré un marché du travail fragile, pour les trois acteurs économiques l’IEDOM, l’INSEE et l’AFD : « L’économie réunionnaise se porte bien ». Enfin, l’ICA (Indicateur du Climat des Affaires) atteint en moyenne 104 points sur l’année, contre 100 en 2016, soit son plus haut niveau depuis 10 ans.

L’enjeu pour 2018 est de maintenir ce rythme de croissance, aucun risque brutal et majeur n’étant perceptible.